Encore un weekend à rester à Marcenat, mais pour une fois la météo a été plus clémente que d’habitude. Un samedi pas exceptionnel mais sans pluie et un dimanche très ensoleillé et vraiment très chaud, c’est enfin l’été !!!
Samedi, rien de vraiment intéressant à faire mise à part se reposer et aller faire un tour à l’étable pour voir comment cela se passe. On ne peut pas vraiment dire que la journée a été très productive. Ce n’est que partie remise vu le dimanche qui m’attend. En effet le dimanche d’aller enfin dans les fameux Monts du Cantal, plus au Sud, pour faire ma première grosse rando de la saison. Personne ne voulant ou ne pouvant m’accompagner, je pars donc seul dans ces montagnes. Après avoir trouvé un topo assez sympa qui prévoit de faire une boucle de 18 km avec 900m de dénivelé positif, je me dis que cela ne peut pas être mal pour une journée.
Départ de bonne heure le matin afin de profiter de la « fraîcheur ». Finalement, il s’avérera que cela sera encore trop tard puisque qu’arrivé sur place, le soleil sera déjà sorti et aura déjà commencé bien à réchauffer l’atmosphère.
Le départ de l’itinéraire se fait à Mandailles dans le fond de la vallée de la Jordanne (950 m d’altitude). Toute la vallée est entourée de Puys, tel que le Puy Griou, le Puy Peyre Arse ou encore le très célèbre et très touristique Puy Mary. L’objectif de la journée est de faire le Puy Peyre Arse (1 806 m) et le Puy Mary (1 783 m).
Après 2h de marche j’arrive enfin au Col de Cabre (1 528 m) qui est entouré par le Puy Griou (1 694 m) et le Peyre Arse. A ce moment là une envie me prends d’aller voir en haut du Puy Bataillouse pour voir de l’autre côté de la vallée. Après quelques photos, me voilà partie. D’en haut on domine la station du Lioran qui est surplombe le plomb du Cantal, plus haut sommet du département avec ses 1855m.
N’ayant plus rien à faire là haut, je redescends au col pour monter en au haut de Peyre Arse. Une fois arrivé en haut je fait la rencontre d’un ancien paysan qui avait une des montagnes pour ses bêtes. C’est surtout histoire de parler avec quelqu’un qui connait la région et puis de voire un peu de civilisation parce qu’à ce moment là c’est vraiment sauvage. On a beau être pas loin du Puy Mary, les touristes ne viennent pas trop par là, et je dirais que c’est ça qui fait le charme du coin.
La suite de l’itinéraire consiste à suivre une longue crête qui relie le Peyre Arse au Puy Mary, en passant par la brèche Rolland qui est une espèce de faille assez étroite en plein milieu de la crête et qu’il faut désescalader puis escalader pour continuer le chemin. Je dirais que c’est une espèce de barrière naturelle anti-touristes…
Après le passage de la brèche on se retrouve très rapidement sur les pentes du Puy Mary qui n’est pas vraiment facile après 5h de marche. En effet, les cantaliens ne connaisse pas vraiment les chemins qui serpentent sur les pentes, ils préfèrent attaquer droit dans la pente et sincèrement en fin de rando c’est vraiment tuant. En montant, on ne rencontre pas grand monde, et je me suis quand même demandé quelle était la raison et une fois arrivé en haut j’ai tout de suite compris. L’autre chemin qui monte depuis le pas de Peyrol est totalement bétonné, ce qui permet une monté beaucoup plus facile pour le touriste. Je ne comprends pas trop cet état d’esprit de bétonner les montagnes, mais bon il doit y avoir une raison… En tout cas en haut, il y a foule et honnêtement je trouve que le vue est bien meilleure sur le Peyre Arse, pour peu que l’on se donne un peu la peine de marcher.
Après une pause casse croûte et quelques photos, c’est l’heure de la redescente sur l’autre versant de la vallée de la Jordanne, à travers les bois et les pâtures. Le chemin est bien balisé faute d’être beaucoup emprunté, et il permet de redescendre assez rapidement du côté de Mandailles.
Finalement, après 7 bonnes heures de marche et près de 1 400 mde dénivelé positif (au lieu des 900 initialement prévu à l’origine), je suis bien content de cette journée. Les paysages sont beaux, sauvages et peu fréquentés dans certain coin, à conditions bien sûr que l’on parte de bonne heure et que l’on s’éloigne des coins touristiques. Les montagnes ne sont pas très étendues, donc je pense que les possibilités de randonnées sont bien moindre que dans les Alpes et les dénivelés bien moins importants, mais je pense qu’il reste encore quelques belles choses à faire des ces montagnes cantaliennes, avant de s’attaquer aux Monts du Sancy.
Allez quelques photos pour illustrer le tout. Enjoy !!!
Les prés dans le fond de vallée de la Jordanne
Le puy Griou (à gauche)
Toujours le puy Griou depuis le col de Cabre
Vue sur la vallée de la Jordanne depuis le col de Cabre
La gentiane et le buron, les symboles du Cantal...
... tout comme les Salers
Le Peyre Arse (au premier plan à droite) et ...
... le Griou depuis le Bataillouse
On aperçoit encore le Massif du Sancy depuis le sommet du Peyre Arse
Vue sur les nombreuses vallées glacières qui entours les Puys
La longue ligne de crête qui mène au Puy Mary
La crête depuis le Puy Mary
La croix et les kerns au sommet du Puy Mary
Samedi, rien de vraiment intéressant à faire mise à part se reposer et aller faire un tour à l’étable pour voir comment cela se passe. On ne peut pas vraiment dire que la journée a été très productive. Ce n’est que partie remise vu le dimanche qui m’attend. En effet le dimanche d’aller enfin dans les fameux Monts du Cantal, plus au Sud, pour faire ma première grosse rando de la saison. Personne ne voulant ou ne pouvant m’accompagner, je pars donc seul dans ces montagnes. Après avoir trouvé un topo assez sympa qui prévoit de faire une boucle de 18 km avec 900m de dénivelé positif, je me dis que cela ne peut pas être mal pour une journée.
Départ de bonne heure le matin afin de profiter de la « fraîcheur ». Finalement, il s’avérera que cela sera encore trop tard puisque qu’arrivé sur place, le soleil sera déjà sorti et aura déjà commencé bien à réchauffer l’atmosphère.
Le départ de l’itinéraire se fait à Mandailles dans le fond de la vallée de la Jordanne (950 m d’altitude). Toute la vallée est entourée de Puys, tel que le Puy Griou, le Puy Peyre Arse ou encore le très célèbre et très touristique Puy Mary. L’objectif de la journée est de faire le Puy Peyre Arse (1 806 m) et le Puy Mary (1 783 m).
Après 2h de marche j’arrive enfin au Col de Cabre (1 528 m) qui est entouré par le Puy Griou (1 694 m) et le Peyre Arse. A ce moment là une envie me prends d’aller voir en haut du Puy Bataillouse pour voir de l’autre côté de la vallée. Après quelques photos, me voilà partie. D’en haut on domine la station du Lioran qui est surplombe le plomb du Cantal, plus haut sommet du département avec ses 1855m.
N’ayant plus rien à faire là haut, je redescends au col pour monter en au haut de Peyre Arse. Une fois arrivé en haut je fait la rencontre d’un ancien paysan qui avait une des montagnes pour ses bêtes. C’est surtout histoire de parler avec quelqu’un qui connait la région et puis de voire un peu de civilisation parce qu’à ce moment là c’est vraiment sauvage. On a beau être pas loin du Puy Mary, les touristes ne viennent pas trop par là, et je dirais que c’est ça qui fait le charme du coin.
La suite de l’itinéraire consiste à suivre une longue crête qui relie le Peyre Arse au Puy Mary, en passant par la brèche Rolland qui est une espèce de faille assez étroite en plein milieu de la crête et qu’il faut désescalader puis escalader pour continuer le chemin. Je dirais que c’est une espèce de barrière naturelle anti-touristes…
Après le passage de la brèche on se retrouve très rapidement sur les pentes du Puy Mary qui n’est pas vraiment facile après 5h de marche. En effet, les cantaliens ne connaisse pas vraiment les chemins qui serpentent sur les pentes, ils préfèrent attaquer droit dans la pente et sincèrement en fin de rando c’est vraiment tuant. En montant, on ne rencontre pas grand monde, et je me suis quand même demandé quelle était la raison et une fois arrivé en haut j’ai tout de suite compris. L’autre chemin qui monte depuis le pas de Peyrol est totalement bétonné, ce qui permet une monté beaucoup plus facile pour le touriste. Je ne comprends pas trop cet état d’esprit de bétonner les montagnes, mais bon il doit y avoir une raison… En tout cas en haut, il y a foule et honnêtement je trouve que le vue est bien meilleure sur le Peyre Arse, pour peu que l’on se donne un peu la peine de marcher.
Après une pause casse croûte et quelques photos, c’est l’heure de la redescente sur l’autre versant de la vallée de la Jordanne, à travers les bois et les pâtures. Le chemin est bien balisé faute d’être beaucoup emprunté, et il permet de redescendre assez rapidement du côté de Mandailles.
Finalement, après 7 bonnes heures de marche et près de 1 400 mde dénivelé positif (au lieu des 900 initialement prévu à l’origine), je suis bien content de cette journée. Les paysages sont beaux, sauvages et peu fréquentés dans certain coin, à conditions bien sûr que l’on parte de bonne heure et que l’on s’éloigne des coins touristiques. Les montagnes ne sont pas très étendues, donc je pense que les possibilités de randonnées sont bien moindre que dans les Alpes et les dénivelés bien moins importants, mais je pense qu’il reste encore quelques belles choses à faire des ces montagnes cantaliennes, avant de s’attaquer aux Monts du Sancy.
Allez quelques photos pour illustrer le tout. Enjoy !!!
Les prés dans le fond de vallée de la Jordanne
Le puy Griou (à gauche)
Toujours le puy Griou depuis le col de Cabre
Vue sur la vallée de la Jordanne depuis le col de Cabre
La gentiane et le buron, les symboles du Cantal...
... tout comme les Salers
Le Peyre Arse (au premier plan à droite) et ...
... le Griou depuis le Bataillouse
On aperçoit encore le Massif du Sancy depuis le sommet du Peyre Arse
Vue sur les nombreuses vallées glacières qui entours les Puys
La longue ligne de crête qui mène au Puy Mary
La crête depuis le Puy Mary
La croix et les kerns au sommet du Puy Mary
2 commentaires:
J'adore l'ambiance de ces photos !! =)
ça me fait un peu pensez a vitoria Park en nouvelle Zélande ^^
Enfin très belles photos quoi ^^
Oh la crête du Puy Mary, je l'ai fais, refais...en été, hiver; Super beau coin, et toujours superbes photos ! ça a dû te changer des alpes..., rien que l'altitude moins élevée !
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