Pour ce weekend du 13 et 14 août, Antoine et moi avons décidé d'aller dans les Écrins faire un sommet. A l'origine nous étions parti pour faire la Barre des Écrins (4 102 m) par la petite traversée, mais finalement nous nous sommes rabattus sur le Dôme de Neige qui culmine tout de même à 4 015 m.
Pour moi, c'était ma première vraie course d'alpinisme. J'étais un peu inquiet car 4 000 m, c'est un peu une barre symbolique. N'ayant pas fait de course d'altitude, c'était un peu l'inconnu pour moi et je ne savais si j'allais bien réagir à l'altitude.
Pour cette course nous sommes partis sur 2 jours, le premier pour faire l'approche jusqu'au refuge des Écrins et le second pour faire le sommet.
Le samedi nous avons rejoint en voiture le pré de Mme Carle (1 874 m), le point de départ de la course. D'en bas on sent tout de suite l'ambiance avec les immenses parois et le glacier blanc en point de mire.
L'objectif de la journée était de rejoindre le refuge du Écrins (3 172 m) afin d'y passer la nuit. La première partie jusqu'au glacier est une marche d'approche classique sur un bon chemin bien fréquentée. Nous avons croisée beaucoup de monde, alpinistes ou non, qui parcourait le chemin. La plupart s'arrêtait au refuge du Glacier Blanc (2 542 m), situé juste dessous le glacier. Jusqu'à ce refuge, la marche est assez facile, par contre au dessus le chemin devient un peu plus chaotique et on commence à passer dans les pierriers qui mènent au Glacier Blanc. Cette première partie se passera sans encombres, et ce malgré la forte chaleur. On ne va tout de même pas se plaindre d'avoir du beau temps.
Une fois sur le Glacier Blanc (2 900 m), nous avons chaussé les crampons et attaqué la partie en glace qui mène jusqu'au refuge des Écrins. Pour moi, c'était la seconde fois que je les chaussais, et j'ai trouvais amusant de marcher avec, et surtout de serpenter entre les crevasses sur le glacier. Cette marche m'a permis de me re-familiariser avec les crampons avant d'attaquer les vrais difficultés du lendemain. La montée jusqu'au pied du promontoire où se tient le refuge n'est pas difficile, juste un peu longue.
Une fois sous le refuge, nous avons juste eu à monter le sentier qui mène à notre camp du soir. Jusque là j'ai été assez surpris de ne pas me sentir trop mal, juste un léger mal de tête surement lié au soleil plus qu'à l'altitude.
Le refuge était bien rempli, heureusement qu'Antoine avait réussi à réserver la veille. Le soir, nous n'avons pas trop trainé, car le réveil du lendemain allait être très matinal. Nous avons manger un morceau et sommes allés nous coucher pas trop tard. Dire que l'on a bien dormi, cela serait un peu exagéré, car à toute heure il y a du va et viens, et il y a toujours une personne dans le dortoir qui ronfle... Je n'ai pas trop à me plaindre car j'ai tout de même pu me reposer.
Le réveil du dimanche matin a été comme prévu, assez matinale. Le gardien à fait le premier réveil à 3h15. Nous nous sommes levés immédiatement et avons pris un bon petit déjeuner. Nous n'étions pas dans les premières cordées à partir, mais à 4h nous étions sur le glacier et commencions, à la frontale, la difficulté de la journée.
Il nous a fallu pas loin d'une heure pour rejoindre le pied des premières pentes qui mènent soit au Dôme, soit à la Barre des Écrins. La météo n'était pas forcément très bonne, mais nous avons eu tout de même un beau de clair de lune au départ avant que les nuages s'invitent.
La montée se fait sur des pentes de neiges plus ou moins pentues avec quelques passages de crevasses. Je retiens surtout l'ambiance avec les passages sous les séracs et la pointe de stress que cela met.
Initialement nous étions parti pour faire la Barre des Écrins, mais entre la météo qui se gâtait et moi qui fatiguait, nous nous sommes finalement rabattu sur le Dôme des Écrins. Il faut dire qu'à partir de 3 500 m, j'ai commencé à ressentir la fatigue liée à l'altitude. Heureusement qu'Antoine était en forme et a été patient.
A 7h30 et après 3h30 de montée nous étions enfin au sommet avec la grande satisfaction d'y être arrivé. La météo s'était bien gâtée et nous avons eu le droit aux nuages une fois arrivé en haut. Cela ne nous a pas empêcher de faire quelques photos et de profiter du paysage.
Après une pause bien mérité, nous sommes redescendu par le même itinéraire. Nous avons eu le droit au départ à de la neige, puis au fur et à mesure que nous descendions, la neige s'est transformée en pluie. La descente jusqu'au refuge des Écrins puis jusqu'au Pré de Mme Carle a été assez longue mais s'est bien passée malgré la fatigue.
Au final, je suis content d'avoir pu faire et surtout d'être arrivé à faire cette belle course d'alpinisme. Même si elle est cotée F, cela reste une grande satisfaction. Maintenant que le Dôme est fait, la prochaine fois ce sera peut être le tour de la Barre...
Je voulais remercier Patrice pour m'avoir dépanner en matériel.
Quelques photos !!!
Le Glacier blanc depuis le Pré de Mme Carle
Le Glacier Blanc se rapproche
Antoine devant le Pelvoux
Le Glacier Blanc et la Pointe Cézanne depuis le refuge des Écrins
Le Glacier Blanc qui mène jusqu'au Dôme de Neige et la Barre des Écrins (dans les nuages)
Belle ambiance sur le Dôme et la Barre des Écrins
Antoine et moi au sommet du Dôme de Neige
La Barre des Écrins sera pour une autre fois
La vallée du Vénéon
Le Pic Coolidge
Au pieds des séracs
Pour moi, c'était ma première vraie course d'alpinisme. J'étais un peu inquiet car 4 000 m, c'est un peu une barre symbolique. N'ayant pas fait de course d'altitude, c'était un peu l'inconnu pour moi et je ne savais si j'allais bien réagir à l'altitude.
Pour cette course nous sommes partis sur 2 jours, le premier pour faire l'approche jusqu'au refuge des Écrins et le second pour faire le sommet.
Le samedi nous avons rejoint en voiture le pré de Mme Carle (1 874 m), le point de départ de la course. D'en bas on sent tout de suite l'ambiance avec les immenses parois et le glacier blanc en point de mire.
L'objectif de la journée était de rejoindre le refuge du Écrins (3 172 m) afin d'y passer la nuit. La première partie jusqu'au glacier est une marche d'approche classique sur un bon chemin bien fréquentée. Nous avons croisée beaucoup de monde, alpinistes ou non, qui parcourait le chemin. La plupart s'arrêtait au refuge du Glacier Blanc (2 542 m), situé juste dessous le glacier. Jusqu'à ce refuge, la marche est assez facile, par contre au dessus le chemin devient un peu plus chaotique et on commence à passer dans les pierriers qui mènent au Glacier Blanc. Cette première partie se passera sans encombres, et ce malgré la forte chaleur. On ne va tout de même pas se plaindre d'avoir du beau temps.
Une fois sur le Glacier Blanc (2 900 m), nous avons chaussé les crampons et attaqué la partie en glace qui mène jusqu'au refuge des Écrins. Pour moi, c'était la seconde fois que je les chaussais, et j'ai trouvais amusant de marcher avec, et surtout de serpenter entre les crevasses sur le glacier. Cette marche m'a permis de me re-familiariser avec les crampons avant d'attaquer les vrais difficultés du lendemain. La montée jusqu'au pied du promontoire où se tient le refuge n'est pas difficile, juste un peu longue.
Une fois sous le refuge, nous avons juste eu à monter le sentier qui mène à notre camp du soir. Jusque là j'ai été assez surpris de ne pas me sentir trop mal, juste un léger mal de tête surement lié au soleil plus qu'à l'altitude.
Le refuge était bien rempli, heureusement qu'Antoine avait réussi à réserver la veille. Le soir, nous n'avons pas trop trainé, car le réveil du lendemain allait être très matinal. Nous avons manger un morceau et sommes allés nous coucher pas trop tard. Dire que l'on a bien dormi, cela serait un peu exagéré, car à toute heure il y a du va et viens, et il y a toujours une personne dans le dortoir qui ronfle... Je n'ai pas trop à me plaindre car j'ai tout de même pu me reposer.
Le réveil du dimanche matin a été comme prévu, assez matinale. Le gardien à fait le premier réveil à 3h15. Nous nous sommes levés immédiatement et avons pris un bon petit déjeuner. Nous n'étions pas dans les premières cordées à partir, mais à 4h nous étions sur le glacier et commencions, à la frontale, la difficulté de la journée.
Il nous a fallu pas loin d'une heure pour rejoindre le pied des premières pentes qui mènent soit au Dôme, soit à la Barre des Écrins. La météo n'était pas forcément très bonne, mais nous avons eu tout de même un beau de clair de lune au départ avant que les nuages s'invitent.
La montée se fait sur des pentes de neiges plus ou moins pentues avec quelques passages de crevasses. Je retiens surtout l'ambiance avec les passages sous les séracs et la pointe de stress que cela met.
Initialement nous étions parti pour faire la Barre des Écrins, mais entre la météo qui se gâtait et moi qui fatiguait, nous nous sommes finalement rabattu sur le Dôme des Écrins. Il faut dire qu'à partir de 3 500 m, j'ai commencé à ressentir la fatigue liée à l'altitude. Heureusement qu'Antoine était en forme et a été patient.
A 7h30 et après 3h30 de montée nous étions enfin au sommet avec la grande satisfaction d'y être arrivé. La météo s'était bien gâtée et nous avons eu le droit aux nuages une fois arrivé en haut. Cela ne nous a pas empêcher de faire quelques photos et de profiter du paysage.
Après une pause bien mérité, nous sommes redescendu par le même itinéraire. Nous avons eu le droit au départ à de la neige, puis au fur et à mesure que nous descendions, la neige s'est transformée en pluie. La descente jusqu'au refuge des Écrins puis jusqu'au Pré de Mme Carle a été assez longue mais s'est bien passée malgré la fatigue.
Au final, je suis content d'avoir pu faire et surtout d'être arrivé à faire cette belle course d'alpinisme. Même si elle est cotée F, cela reste une grande satisfaction. Maintenant que le Dôme est fait, la prochaine fois ce sera peut être le tour de la Barre...
Je voulais remercier Patrice pour m'avoir dépanner en matériel.
Quelques photos !!!
Le Glacier blanc depuis le Pré de Mme Carle
Le Glacier Blanc se rapproche
Antoine devant le Pelvoux
Le Glacier Blanc et la Pointe Cézanne depuis le refuge des Écrins
Le Glacier Blanc qui mène jusqu'au Dôme de Neige et la Barre des Écrins (dans les nuages)
Belle ambiance sur le Dôme et la Barre des Écrins
Antoine et moi au sommet du Dôme de Neige
La Barre des Écrins sera pour une autre fois
La vallée du Vénéon
Le Pic Coolidge
Au pieds des séracs