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Je fait le malin maintenant mais demain matin je risque de beaucoup moins rire et de pédaler vite voir très vite...
Sur les conseils de quelques skipasseurs, ce week-end c’était sortie direction Fernie, histoire de trouver un peu plus de neige qu’à Castle Mountain pour pouvoir skier et accessoirement voir aussi un peu du pays.
Donc vendredi soir après fini le travail, on prend la voiture et direction Fernie. Après 2 grosses heures et quelques wapitis plantés au milieu de la route, on arrive enfin à la ville de Fernie sous une légère neige. On pose la voiture dans un endroit calme et on ca se coucher rapidement parce que l’on a un dur week-end à venir.
Le lendemain matin on part en direction du Mount Procter, que Benoit et Frédéric on déjà fait à pieds quelques semaines auparavant. On suit un couloir assez large et surtout très long à mon gout ! La neige est présente mais pas suffisamment pour envisager une descente à ski jusqu’en bas, il faut donc monter assez haut pour trouver une quantité de neige suffisante.
La montée jusqu’au replat avant le Mount Procter est assez longue surtout avec les pierrailles qu’il y avait. En plus on marche un peu à l’aveugle à cause du brouillard accroché aux montagnes.
Un bon petit brouillard nous attend sur le replat
Finalement on arrive au replat et là on commence à avoir une bonne quantité de neige. Fred avec ses peaux montent assez facilement, Benoit avec ses raquettes montent relativement bien, et moi qui suis à pieds je galère pas mal, surtout que la neige commence à devenir vraiment profonde. Il y avait facilement 40 voir 50 cm de poudreuse toute légère.
Moi à pieds
Benoit en raquettes
Lorsque l’on arrive au tiers du replat, le ciel fini par nous accorder un moment de grâce. Tout se découvre, le brouillard s’en va et nous laisse un vue magnifique sur les montagnes qui nous entoure et surtout sur la neige qui est présente en bonne quantité.
Quelques vues des montagnes environnantes...
... et de la vallée
Une bonne quantité de neige nous attend
On décide de continuer et de monter jusqu’au col du Mount Procter pour chausser les skis. Fred et Benoit y arriveront mais moi j’étais trop sec pour pouvoir monter.
On chausse les skis et c’est vraiment agréable d’avoir de bonne quantité de neige. Le seul petit hic c’est qu’il n’y a pas beaucoup de pente et quelques requins arrivent quand même à sortir du la couche de neige ce qui n’est jamais bien bon pour les skis. On enchaine dans les pseudos vallées où s’est accumulé le maximum de neige.
On finit ensuite la descente à ski au milieu des sapins où là encore la neige y est en bonne quantité.
Le reste de la descente se fait les skis sur le dos. En plus à ce moment là c’est un peu la course contre la montre car la nuit tombe assez vite et il nous reste pas mal de chemin à faire. Finalement on arrivera à la voiture à la nuit noir et surtout bien crevé.
Après une bonne bière dans un bar de Fernie on va se coucher pour pouvoir assurer le lendemain dans la station de Fernie.
Au réveil, les nuages sont encore présents mais le soleil est là, ce qui est assez agréable. La température est encore basse avec un -4 dans la voiture au réveil.
Au réveil
Le thermomètre comme la veille ne dépassera pas le -8 de toute la journée. On part alors pour la station, aujourd’hui on reste sage et on décide de monter les pistes de skis pour pouvoir trouver une bonne neige au sommet. Les canons à neige au pied de la station crachent tous ce qu’ils peuvent pour pouvoir former une sous couche, et oui l’ouverture de la station est dans 15 jours !
Les canons qui crachent au pied de la station
Après avoir grimpé une centaine de mètre en direction du Lizard Bowl, arrive une dameuse qui monte aussi. Le gars s’arrête et nous demande s’il l’on veut monter en haut des piste, on lui répond que oui, et là c’est le meilleurs moment de la journée il nous propose de nous emmener. On allait pas le contrarier, et nous voila parti dans notre nouveau taxi. Bon je m’excuse mais je ne me souviens plus du nom du chauffeur mais en tous cas il était super sympa. Une fois arrivé en haut il nous dit de faire gaffe car il y a encore pas mal de rocher qui pointent, lui repart un peu plus bas.
Notre taxi et notre chauffeur!!!
Le porte bagage
Pas assez de place dans la cabine, il a bien fallut que quelqu'un aille derrière
Heuresement que c'est écrit "No riders" ...
Nous on décide de monter un peu plus haut, mais là encore je n’irais pas bien loin var la neige cette fois-ci à former une croute bien dure qui craque lorsque l’on marche dessus. Comme je suis juste à pieds je m’enfonce jusqu’à la taille dans la poudreuse qui est juste en dessous. Fred et Benoit arriveront à monter un peu plus haut grâce aux raquettes et aux peaux.
On chausse les skis pour la descente et là c’est la catastrophe, la croute dure de neige est pire que du verglas, impossible de tenir, les carres ne tiennent absolument pas. Fred se fait une belle frayeur et se retrouve accrocher dans un arbre. On se dit alors qu’on va descendre tranquillement mais surement surtout que tous le bowl est comme ça. Il faut retourner sur le chemin de la dameuse pour retrouver une neige à peu près skiable. Pour être honnête on est un peu déçu à ce moment là parce que la neige y est mais c’est inskiable. Finalement on redescendra jusqu’à la station en utilisant les chemins de dameuses et les endroits où les canons à neige crachent.
Le Lizard Bowl
Finalement ce week-end n’est peut être pas le meilleurs mais il n’a pas été si mal surtout avec la bonne neige de samedi et le tour en dameuse de dimanche. Par contre ici il commence à vraiment faire froid, de tout le week-end la température ne sera pas passée au dessus de -8, le vent n’arrangeant rien.
Vivement que ca neige pour de bon et que les stations ouvrent.
Benoît, un des deux français qui est avec moi m’a montré un article présentant les isérois. Et sincèrement c’est à mourir de rire surtout lorsqu’il parle des Lyonnais et des expressions. Mais finalement on se dit que dans cette caricature il y a beaucoup de vrai. En tout cas, moi je m’y retrouve pas mal surtout dans la dernière catégorie d'isérois (les autres) et grâce aux expressions (il y a bien une bonne moitié que j'utilise!)
Source : http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Iserois
Isérois (ou Iséroooo pour les initiés)
Isérois, mangeur de noix. Nom porté par les habitants du 38ème département français. Entouré par de proches voisins plus ou moins sympathiques, ça dépend si on parle des lyonnais ou pas. Par extension, qui aime manger gras, dont la nourriture se compose de patates, de lard, de crème et d’oignons (attention à ne pas confondre avec le Savoyard qui est un tout petit peu plus court sur pattes).
On distingue 5 types principaux d'Isérois, classification coïncidant peu ou prou avec la répartition géographique dans le 3.8 (on dit en effet "Chui du TROIS HUIT, garçeuuuon" quand on est Isérois).
L'Isérois (qu'il soit de souche, des terres froides, étudiant ou autre) a cependant un caractère fondamental, essence de son identité : Les Alpes. Si un jour, vous entendez un Isérois dire du mal de Belledonne, du Vercors ou de la Chartreuse, c'est qu'en fait, vous avez affaire à un Lyonnais ou à un inconscient. Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau. D'ailleurs l'Isérois même s'il ne passe pas son temps en montagne est par définition un montagnard. Tous les autres sont que des jaloux qui voudraient bien être des montagnards mais qui le seront jamais, z'avaient qu'à naître en Isère, point barre. D'ailleurs les Z'autres ont trop souvent tendance à oublier que le siège social et la fabrique des skis Rossignol se trouvent encore aujourd"hui, bien que rachetés par un étranger, à Voiron.
L'Isérois et les autres
Ce qui donne en détail:
Le Dromois, plus connu sous le nom de "dromadaire", voisin plutôt sympathique avec qui l'isérois partage le Vercors et la passion des ravioles. Seul bémol un peu pénible la tendance des plus sudistes d'entre eux de nier leur "dauphinéitude" pourtant historiquement incontestable et de se prendre pour des provençaux voir des marseillais...
L'Ardéchois ou Bedot. Descend rarement du tas de pierres sèches lui servant de pays. Son côté écolo proche de la nature en fait un ami naturel de l'isérois "grenoblois de souche" ou "ingénieur". Son principal défaut restant la forte odeur de fromage de chèvre qu'il dégage.
Les Savoyards (bas ou hauts). Ennemis héréditaires de l'isèrois depuis la nuit des temps... les relations restent tendues. Dépourvus de facs les jeunes savoyards viennent souvent grossir les rangs des isérois "étudiants" (ils vont pas aller étudier à Lyon quand même!) ce qui au fil du temps a amélioré les relations iséro-savoyardes. De plus ils parlent un dialecte proche, bien pourvu en "Y"s ce qui a aidé le rapprochement entre ces vieux peuples ennemis. L'histoire nous démontre que l'isérois est plus malin (et plus radin) que son voisin savoyard. En effet le savoyard donna son territoire à la France sans aucune contrepartie (le Savoie est devenue française par referendum) alors que l'isérois le céda contre un bon paquet de blé (le dernier dauphin Humbert II vendit le Dauphiné au roi de France)
Le "gars" voir Gaga de la Loire. Les ennemis de mes ennemis étant mes amis... le gaga est plutot bien vu en Isère grâce à sa légendaire et incessante lutte sans merci contre le lyonnais. Comme avant l'arrivée de nippons fortunés le club local de football aka GF38 valait tchi, l'ASSE a de plus souvent été club de substitution pour l'isèrois footeux.
Le haut alpin fait également partie des "presqu'amis". Il a l'avantage d'être lui aussi dauphinois et montagnard... Et en plus comme ils sont 12 ils emm...ent pas grand monde. Seul reproche à leur faire leur occupation illégale de la merveilleuse station de La Grave qui devrait être iséroise (elle est du côté isérois du col mais les Hauts alpins l'ont honteusement annexée à la Révolution...)
L'Isérois n'aime pas trop le Lyonnais, ce qui n'est cependant pas réciproque. Le Lyonnais ignore totalement l'Isérois (si ce n'est qu'il considère qu'il conduit comme un tarré) et ne comprend pas cette animosité ("Bin quoi, c'est un peu chez nous aussi ces montagnes, non?").
Le Lyonnais et le Parisien font partie du TOP 10 des choses les moins aimées par les Isérois (le Lyonnais se classant premier et le Parisien 4ème, juste après le toucher rectal et l'ablation d'un testicule). Le Lyonnais est celui après qui l'Isérois cristallise toute sa rancoeur (à juste titre) dans la montée des 7 Laux.
« Non mais regarde moi le, ce 69, des chaines alors qu'y a que 20 cm de peuf, vas y, t'avance la quenelle ... »
~ Sacha Guitry à propos d'un Lyonnais dans la montée des 7 Laux.
L'isérois n'en a rien, mais alors strictement rien à taper des habitants de l'Ain, du Doubs, de la Creuse et du Haut Rhin.(en meme temps, qui s'y interesse ? je voudrais bien savoir !)
Nombre de personnalités sont issues du 3.8. Parmi elles, citons en vrac Berlioz, Stendhal, ou Champollion (même si celui-ci n'est pas né dans le 38, c'est tout de même ici qu'il a fait ses études et travaillé). C'est aussi de ce département dont proviennent Brahim Asloum, Julien Bonnaire, Stéphane Stoecklin, Vincent Clerc, Stéphane Glas, Florence Arthaud, Carole Montillet (même si elle est née en Haute-Savoie et qu'elle a vécu plusieurs années en Savoie avant d'arriver en Isère), Jean-Pierre Castaldi, Roland Magdane, Michel Fugain, Calogero, Jean-Marie Messier, le groupe de reegae Sinsemilia, l'auteur du commissaire San Antonio Frederic Dard...
Bon faut être honnête, y'a aussi Jeannie Longo, Bernard Thevenet, Bruno Saby, Olivier Panis, Marc Cécillon, Monsieur Mangetout, Alain Carignon et André le Géant... Chaque médaille à son revers (mais là quand même, c'est cher payé)
IL ne faut pas oublier Serge PAPAGALLI (actuellement connu de la France entière comme le chef des paysans dans Kaamelott)
Mais surtout Mandrin notre "Robin des bois" national dont la complainte est chantée par les chères têtes blondes de nos petits villages, et la fête costumée de Saint Etienne de St Geoirs qui a lieu tous les quatre ans en sa mémoire.
Et, le meilleur pour la fin! le chevallier Bayard "sans peur et sans reproche je donnes l'heure à qui m'approche", un homme de foi, de bonté et d'honneur. en gros BAYARD est la mascotte des ISEROISES (ouais man! y a des iséroises parmis les isérois!)
A noter que 100% des écoliers Grenoblois on toujours cru que "la prise de la bastille", c'est à Grenoble que ça s'est passé...
Expressions iséroises
Si le patois local n'est plus qu'un lointain souvenir, l'isérois a encore à bien des occasions un vocabulaire à lui...