vendredi 30 novembre 2007

Ca caille!!!

Il est précisement 19h36 à Lethbridge et voila la température ambiante dehors. J'ai pris deux sources pour bien montrer qu'il n'y a pas de microclimat.

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Weather.com


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The Weather Network


Il faut combiner ces températures au fait que les routes sont encore pleines de neige (le chasse neige ici ils y aiment pas trop) ce qui prévoit de bonnes rigolades demain.
Je fait le malin maintenant mais demain matin je risque de beaucoup moins rire et de pédaler vite voir très vite...


mercredi 28 novembre 2007

Un week end à Fernie

Sur les conseils de quelques skipasseurs, ce week-end c’était sortie direction Fernie, histoire de trouver un peu plus de neige qu’à Castle Mountain pour pouvoir skier et accessoirement voir aussi un peu du pays.

Donc vendredi soir après fini le travail, on prend la voiture et direction Fernie. Après 2 grosses heures et quelques wapitis plantés au milieu de la route, on arrive enfin à la ville de Fernie sous une légère neige. On pose la voiture dans un endroit calme et on ca se coucher rapidement parce que l’on a un dur week-end à venir.

Le lendemain matin on part en direction du Mount Procter, que Benoit et Frédéric on déjà fait à pieds quelques semaines auparavant. On suit un couloir assez large et surtout très long à mon gout ! La neige est présente mais pas suffisamment pour envisager une descente à ski jusqu’en bas, il faut donc monter assez haut pour trouver une quantité de neige suffisante.


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La montée dans le couloir en peaux, en raquettes ou à pieds. Au choix!!!


La montée jusqu’au replat avant le Mount Procter est assez longue surtout avec les pierrailles qu’il y avait. En plus on marche un peu à l’aveugle à cause du brouillard accroché aux montagnes.


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Un bon petit brouillard nous attend sur le replat


Finalement on arrive au replat et là on commence à avoir une bonne quantité de neige. Fred avec ses peaux montent assez facilement, Benoit avec ses raquettes montent relativement bien, et moi qui suis à pieds je galère pas mal, surtout que la neige commence à devenir vraiment profonde. Il y avait facilement 40 voir 50 cm de poudreuse toute légère.


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Moi à pieds


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Benoit en raquettes


Lorsque l’on arrive au tiers du replat, le ciel fini par nous accorder un moment de grâce. Tout se découvre, le brouillard s’en va et nous laisse un vue magnifique sur les montagnes qui nous entoure et surtout sur la neige qui est présente en bonne quantité.


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Quelques vues des montagnes environnantes...


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... et de la vallée


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Une bonne quantité de neige nous attend


On décide de continuer et de monter jusqu’au col du Mount Procter pour chausser les skis. Fred et Benoit y arriveront mais moi j’étais trop sec pour pouvoir monter.


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Quelques vues depuis le col du Mount Procter


On chausse les skis et c’est vraiment agréable d’avoir de bonne quantité de neige. Le seul petit hic c’est qu’il n’y a pas beaucoup de pente et quelques requins arrivent quand même à sortir du la couche de neige ce qui n’est jamais bien bon pour les skis. On enchaine dans les pseudos vallées où s’est accumulé le maximum de neige.

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Benoit sur les skis,...


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... Fred,...


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... et moi


On finit ensuite la descente à ski au milieu des sapins où là encore la neige y est en bonne quantité.

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La nuit tombe vite ici


Le reste de la descente se fait les skis sur le dos. En plus à ce moment là c’est un peu la course contre la montre car la nuit tombe assez vite et il nous reste pas mal de chemin à faire. Finalement on arrivera à la voiture à la nuit noir et surtout bien crevé.

Après une bonne bière dans un bar de Fernie on va se coucher pour pouvoir assurer le lendemain dans la station de Fernie.

Au réveil, les nuages sont encore présents mais le soleil est là, ce qui est assez agréable. La température est encore basse avec un -4 dans la voiture au réveil.


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Au réveil


Le thermomètre comme la veille ne dépassera pas le -8 de toute la journée. On part alors pour la station, aujourd’hui on reste sage et on décide de monter les pistes de skis pour pouvoir trouver une bonne neige au sommet. Les canons à neige au pied de la station crachent tous ce qu’ils peuvent pour pouvoir former une sous couche, et oui l’ouverture de la station est dans 15 jours !


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Les canons qui crachent au pied de la station


Après avoir grimpé une centaine de mètre en direction du Lizard Bowl, arrive une dameuse qui monte aussi. Le gars s’arrête et nous demande s’il l’on veut monter en haut des piste, on lui répond que oui, et là c’est le meilleurs moment de la journée il nous propose de nous emmener. On allait pas le contrarier, et nous voila parti dans notre nouveau taxi. Bon je m’excuse mais je ne me souviens plus du nom du chauffeur mais en tous cas il était super sympa. Une fois arrivé en haut il nous dit de faire gaffe car il y a encore pas mal de rocher qui pointent, lui repart un peu plus bas.


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Notre taxi et notre chauffeur!!!


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Le porte bagage


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Pas assez de place dans la cabine, il a bien fallut que quelqu'un aille derrière


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Heuresement que c'est écrit "No riders" ...


Nous on décide de monter un peu plus haut, mais là encore je n’irais pas bien loin var la neige cette fois-ci à former une croute bien dure qui craque lorsque l’on marche dessus. Comme je suis juste à pieds je m’enfonce jusqu’à la taille dans la poudreuse qui est juste en dessous. Fred et Benoit arriveront à monter un peu plus haut grâce aux raquettes et aux peaux.

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Benoit


On chausse les skis pour la descente et là c’est la catastrophe, la croute dure de neige est pire que du verglas, impossible de tenir, les carres ne tiennent absolument pas. Fred se fait une belle frayeur et se retrouve accrocher dans un arbre. On se dit alors qu’on va descendre tranquillement mais surement surtout que tous le bowl est comme ça. Il faut retourner sur le chemin de la dameuse pour retrouver une neige à peu près skiable. Pour être honnête on est un peu déçu à ce moment là parce que la neige y est mais c’est inskiable. Finalement on redescendra jusqu’à la station en utilisant les chemins de dameuses et les endroits où les canons à neige crachent.


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Le Lizard Bowl

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Fernie au loin


Finalement ce week-end n’est peut être pas le meilleurs mais il n’a pas été si mal surtout avec la bonne neige de samedi et le tour en dameuse de dimanche. Par contre ici il commence à vraiment faire froid, de tout le week-end la température ne sera pas passée au dessus de -8, le vent n’arrangeant rien.

Vivement que ca neige pour de bon et que les stations ouvrent.



jeudi 22 novembre 2007

Définition de l'Isérois

Benoît, un des deux français qui est avec moi m’a montré un article présentant les isérois. Et sincèrement c’est à mourir de rire surtout lorsqu’il parle des Lyonnais et des expressions. Mais finalement on se dit que dans cette caricature il y a beaucoup de vrai. En tout cas, moi je m’y retrouve pas mal surtout dans la dernière catégorie d'isérois (les autres) et grâce aux expressions (il y a bien une bonne moitié que j'utilise!)

Il y a un truc qui est pas mal c'est qu'en France on est le seul département a avoir une population divisée en 5/4... ;-)

Allez je met l’article histoire que tous le monde en profite :

Source : http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Iserois



Isérois


Isérois (ou Iséroooo pour les initiés)

Isérois, mangeur de noix. Nom porté par les habitants du 38ème département français. Entouré par de proches voisins plus ou moins sympathiques, ça dépend si on parle des lyonnais ou pas. Par extension, qui aime manger gras, dont la nourriture se compose de patates, de lard, de crème et d’oignons (attention à ne pas confondre avec le Savoyard qui est un tout petit peu plus court sur pattes).


L'Iséroise Attitude

On distingue 5 types principaux d'Isérois, classification coïncidant peu ou prou avec la répartition géographique dans le 3.8 (on dit en effet "Chui du TROIS HUIT, garçeuuuon" quand on est Isérois).

  • L'étudiant qu'a jamais cours et qu'est tout le temps à Chamrousse ou aux 7 Laux: Concerne environ ¼ de la population iséroise. On le reconnaît facilement à son bonnet en laine Rasta pur chanvre tressé et porté au mois d'Août place Grenette. Il fait Géologie, Géographie, Anglais, Droit, 4eme Techno, Serveur aux "3 Canards", ou pire...STAPS (!!!), il vit au centre ville, fait ses courses Place Aux Herbes et va au Couche Tard (ou alors préfère se tancher à domicile selon son budget). Sa principale caractéristique est un œil mi-clos constant, et un cou démesuré qui lui permet de jeter facilement un œil par dessus les immeubles pour voir si la dernière poudre n’est pas trop collante. Il porte des couleurs bariolées, fraude le tram, et c'est lui qui vous casse les bollocks à 3.00 du mat en jouant du djumbé (Attends, Man, t'as pas reconnu. C'était du Sinsé).
  • Le gars des Terres Froides : Concerne environ ¼ de la population iséroise. Il est facilement reconnaissable à sa voiture arborant fièrement le Fanion du CS Bourgoin Jallieu(CSBJ). Il fréquente les bars de La Verpillière ou de l’Isle d’Abeau. Pourrait presque être assimilé à un Rhodanien si une cruelle aberration géographique ne l’avait rangé du côté isérois. Ce que ¾ des isérois ne cessent d'ailleurs de déplorer …
  • Le Grenoblois pure souche : Concerne environ ¼ de la population iséroise. En fait, le « Grenoblois pure souche » est né à la Tronche ou à Saint Martin d'Hères, comme tout le monde, mais ça fout trop la honte, alors il dit qu’il est Grenoblois. On le reconnaît à son panier rempli des légumes achetés 20 fois le prix aux Halles Ste Claire (Attends, c'est du biooooo). Il aime le ski mais n’y va pas (Attends, t'as vu le monde sur la route Napoléon), est fier du GF 38 quand il gagne mais ne va jamais les voir jouer (Attends, t'as vu comment ça caille à Lesdiguières), lit le DauBé ou le Petit Bulletin, prends l'U2 (Rocade sud pour les lyonnais) a 8.00 du matin et amène ses gosses manger à la Bastille. N’aime pas Lyon, mais soutient quand même l’OL en Ligue des Champions (Attends, c’est des français quand même). A noter que "Le Grenoblois pure souche" ne met ni oignons ni gruyère rapé dans le gratin dauphinois.
  • L'ingénieur : Concerne environ ¼ de la population, installé à Grenoble car il aime la nature, Satoriz, Go Sport et le Synchrotron. On le reconnait à sa tenue "pratique mais pas esthétique", genre tenue de ski toute l'année. Il ne s'habille jamais en costume, ne boit pratiquement jamais et ne fume pas. Il mange bio et vote souvent à Gauche. Il ne sort pas le soir au cas ou le lendemain il parte à la montagne. Grand sportif, il fait du vélo, de l'équitation et adore monter la Bastille en courant. Il a sa petite femme, également habillée en polaire et ses enfants qui vont à Stendhal international. Il participe au problème de logements étudiants à Grenoble en rachetant des 2P pour en faire des 6P. Une fois par an au moins, l'ingenieur grenoblois (quand il est jeune trentenaire et encore sans enfant) s'en va au bout du monde. Pendant quelques semaines il renie son quotidien et part se ressourcer dans des contrees exotiques a bon marche, participant en cramant du kerozene au réchauffement climatique, oubliant sa philosophie écolo. Faisant fi de son salaire honorable, il prefere vivre pauvrement au milieu d'un desert ou dans des villages autochtones. Faisant aussi fi de son education et de sa culture, il se fait un devoir de vivre a la locale en adoptant autant qu'il peut les us et coutumes de ses hotes. Lorsqu'il rentre a Grenoble, le jeune ingenieur raconte avec nostalgie des aventures de bout du monde, semblables a celles que racontent ses congeneres, juste rentres eux aussi du bout du monde. Il ramène des photos du bout du monde sur lesquelles on ne voit jamais personne, ou il n'y a que des grandes étendues désertiques et dont il fait des présentations à ses amis dans son salon. Un peu plus tard quand il devient proprietaire, puis parent, le bout du monde a moins la cote. Si l'ingenieur grenoblois s'accorde de temps en temps un petit voyage subventione par son CE, il prefere maintenant consacrer ses RTT et sa prime d'interessement a l'installation d'un parquet flottant dans sa chambre.
  • Les Autres : Concerne environ ¼ de la population iséroise. Qu'il soit du Bas Grésivaudan, du Haut ou un vrai et pur montagnard cet isérois là se considère comme le seul et unique vrai isérois. D'ailleurs à ce titre il demande depuis longtemps que soit expulsée à vie du département toute personne qui mettrait des oignons ou du gruyère dans le gratin dauphinois. Il se méfie de toutes les autres catégories suspectes d'isérois surtout ceux de la Capitale qui sont après tout composés au 2/3 d'étrangers ("étudiants" ou "ingénieurs "). Il ne va d'ailleurs jamais à Grenoble de toute façon y a pas de pistes de ski là bas. Il idolâtre Serge Papagalli qu'il suit en tournée de St Marcellin à La Mure en passant par St Pierre de Chartreuse, connait la seule vrai bonne recette de vin de noix et, quand il n'est pas sur ses skis, passe ses week ends à jouer au rugby dans des champs de boue. L'été il va de vogues en vogues (terme isérois pour "fête de village trop arrosée") en ne ratant jamais la foire aux célibataires de Viriville et la Rosière de Vinay les deux grands musts de l'été isérois. Il ne décuve pas pendant une semaine pour la Beaucroissant. A l'automne on le reconnait à ses mains noircies par le brou de noix, l'hiver à la marque blanche de ses lunettes de ski et au printemps à son tein alcoolico-rougeau de fin de saison de rugby.


L'Isérois et les Alpes

L'Isérois (qu'il soit de souche, des terres froides, étudiant ou autre) a cependant un caractère fondamental, essence de son identité : Les Alpes. Si un jour, vous entendez un Isérois dire du mal de Belledonne, du Vercors ou de la Chartreuse, c'est qu'en fait, vous avez affaire à un Lyonnais ou à un inconscient. Les Alpes sont pour l'Isérois le raisin sec sur la polente, la cerise sur le gâteau. D'ailleurs l'Isérois même s'il ne passe pas son temps en montagne est par définition un montagnard. Tous les autres sont que des jaloux qui voudraient bien être des montagnards mais qui le seront jamais, z'avaient qu'à naître en Isère, point barre. D'ailleurs les Z'autres ont trop souvent tendance à oublier que le siège social et la fabrique des skis Rossignol se trouvent encore aujourd"hui, bien que rachetés par un étranger, à Voiron.


L'Isérois et les autres

  • Les "à peu près" amis
Parmi les départements limitrophes, il en existe certains que l'Isérois tolère. Ainsi, le Dromadaire Dromois (à petite dose), le Savoyard (mouaiff) et le Haut Savoyard (même s'il ne sait pas conduire) sont à peu près admis en terre du 3.8 à condition qu'ils ne dépassent pas Pontcharra. Idem pour le "Beudot" ardéchois ou le "Gaga" de la Loire. Il se peut même que l'Isérois aime bien l'ASSE

Ce qui donne en détail:

Le Dromois, plus connu sous le nom de "dromadaire", voisin plutôt sympathique avec qui l'isérois partage le Vercors et la passion des ravioles. Seul bémol un peu pénible la tendance des plus sudistes d'entre eux de nier leur "dauphinéitude" pourtant historiquement incontestable et de se prendre pour des provençaux voir des marseillais...

L'Ardéchois ou Bedot. Descend rarement du tas de pierres sèches lui servant de pays. Son côté écolo proche de la nature en fait un ami naturel de l'isérois "grenoblois de souche" ou "ingénieur". Son principal défaut restant la forte odeur de fromage de chèvre qu'il dégage.

Les Savoyards (bas ou hauts). Ennemis héréditaires de l'isèrois depuis la nuit des temps... les relations restent tendues. Dépourvus de facs les jeunes savoyards viennent souvent grossir les rangs des isérois "étudiants" (ils vont pas aller étudier à Lyon quand même!) ce qui au fil du temps a amélioré les relations iséro-savoyardes. De plus ils parlent un dialecte proche, bien pourvu en "Y"s ce qui a aidé le rapprochement entre ces vieux peuples ennemis. L'histoire nous démontre que l'isérois est plus malin (et plus radin) que son voisin savoyard. En effet le savoyard donna son territoire à la France sans aucune contrepartie (le Savoie est devenue française par referendum) alors que l'isérois le céda contre un bon paquet de blé (le dernier dauphin Humbert II vendit le Dauphiné au roi de France)

Le "gars" voir Gaga de la Loire. Les ennemis de mes ennemis étant mes amis... le gaga est plutot bien vu en Isère grâce à sa légendaire et incessante lutte sans merci contre le lyonnais. Comme avant l'arrivée de nippons fortunés le club local de football aka GF38 valait tchi, l'ASSE a de plus souvent été club de substitution pour l'isèrois footeux.

Le haut alpin fait également partie des "presqu'amis". Il a l'avantage d'être lui aussi dauphinois et montagnard... Et en plus comme ils sont 12 ils emm...ent pas grand monde. Seul reproche à leur faire leur occupation illégale de la merveilleuse station de La Grave qui devrait être iséroise (elle est du côté isérois du col mais les Hauts alpins l'ont honteusement annexée à la Révolution...)


  • Les "pas trop" amis

L'Isérois n'aime pas trop le Lyonnais, ce qui n'est cependant pas réciproque. Le Lyonnais ignore totalement l'Isérois (si ce n'est qu'il considère qu'il conduit comme un tarré) et ne comprend pas cette animosité ("Bin quoi, c'est un peu chez nous aussi ces montagnes, non?").

Le Lyonnais et le Parisien font partie du TOP 10 des choses les moins aimées par les Isérois (le Lyonnais se classant premier et le Parisien 4ème, juste après le toucher rectal et l'ablation d'un testicule). Le Lyonnais est celui après qui l'Isérois cristallise toute sa rancoeur (à juste titre) dans la montée des 7 Laux.

« Non mais regarde moi le, ce 69, des chaines alors qu'y a que 20 cm de peuf, vas y, t'avance la quenelle ... »

~ Sacha Guitry à propos d'un Lyonnais dans la montée des 7 Laux.


  • Les "on s’en tape d’eux"

L'isérois n'en a rien, mais alors strictement rien à taper des habitants de l'Ain, du Doubs, de la Creuse et du Haut Rhin.(en meme temps, qui s'y interesse ? je voudrais bien savoir !)


Isérois célèbres

Nombre de personnalités sont issues du 3.8. Parmi elles, citons en vrac Berlioz, Stendhal, ou Champollion (même si celui-ci n'est pas né dans le 38, c'est tout de même ici qu'il a fait ses études et travaillé). C'est aussi de ce département dont proviennent Brahim Asloum, Julien Bonnaire, Stéphane Stoecklin, Vincent Clerc, Stéphane Glas, Florence Arthaud, Carole Montillet (même si elle est née en Haute-Savoie et qu'elle a vécu plusieurs années en Savoie avant d'arriver en Isère), Jean-Pierre Castaldi, Roland Magdane, Michel Fugain, Calogero, Jean-Marie Messier, le groupe de reegae Sinsemilia, l'auteur du commissaire San Antonio Frederic Dard...

Bon faut être honnête, y'a aussi Jeannie Longo, Bernard Thevenet, Bruno Saby, Olivier Panis, Marc Cécillon, Monsieur Mangetout, Alain Carignon et André le Géant... Chaque médaille à son revers (mais là quand même, c'est cher payé)

IL ne faut pas oublier Serge PAPAGALLI (actuellement connu de la France entière comme le chef des paysans dans Kaamelott)

Mais surtout Mandrin notre "Robin des bois" national dont la complainte est chantée par les chères têtes blondes de nos petits villages, et la fête costumée de Saint Etienne de St Geoirs qui a lieu tous les quatre ans en sa mémoire.

Et, le meilleur pour la fin! le chevallier Bayard "sans peur et sans reproche je donnes l'heure à qui m'approche", un homme de foi, de bonté et d'honneur. en gros BAYARD est la mascotte des ISEROISES (ouais man! y a des iséroises parmis les isérois!)

A noter que 100% des écoliers Grenoblois on toujours cru que "la prise de la bastille", c'est à Grenoble que ça s'est passé...


Expressions iséroises

Si le patois local n'est plus qu'un lointain souvenir, l'isérois a encore à bien des occasions un vocabulaire à lui...

  • Le "Y grenoblois" , si l'expression peut décrire la forme de l'agglomération, c'est aussi et surtout l'emploi du "y" à toutes les sauces qui donne à cette expression tout son sens. En effet l'isèrois non seulement dira "j' y vais" mais aussi "j'y mange", "j'y bois", "j'y fais " etc...(notons que son copain le savoyard fait de même)
  • Le "é" isérois : cela choque les nouveaux arrivants mais dans le patois local, la prononciation de l'accent grave est quasi-inexistante : on prononcera : "tu veux que ch'te châle pour y aller chercher du lait [prononcé "lé" et non pas "lè"] ?" ou encore "sa méson elle est à chaï, ça m'fout le démon" (vous ne comprenez pas certaines de ces expressions, lisez-le lexique jusqu'au bout.
  • "Quand même": Terme sans sens profond servant juste à terminer la moitié des phrases.Eexemple: "Quand je monte aux 7 Laux avec ma Corsa, j'y fais attention de pas trop coller aux Lyonnais, quand même!"
  • "Etre après y faire ": Sert à souligner l'aspect répétitif et inutilie d'un action: Exemple "Qu'est ce qu'il est encore après y faire l'autre lyonnais? " "Ben il est après mettre ses chaines, parce qu'il y a deux centimètres de neige quand même" .
  • "tchi": Argot isérois pour bidon, nul, zéro: Exemple: "Le FCG cette année leur mélée elle vaut tchi" ou "que tchi".
  • "etre à la calle": A l'abri du vent : Exemple: "aller à Lesdiguières en hiver si t'es pas à la calle faut être con quand même".
  • "Faudrait voir à ": Cela demanderait reflexion. Exemple : "Non mais oh quand même, être aussi con, faudrait voir à y arrêter quand même".
  • "Vionzer": Se dépêcher. Exemple: "Vionze un peu là, à force de rouler comme un Dromadaire on va mais encore louper le début du match."
  • "patin, couffin":et caetera.exemple:"du gruyère dans le gratin dauphinois? et pourquoi pas des oignons, des lardons, des champignons, et patin, couffin!!
  • "à chaï": trèèès loin. Exemple : "Aller à Paris??!! Mais t'es fou, c'est à chaï !!" On trouvera aussi par extension "être à chaï les oies" ou encore "à chaï les bains". Ne pas confondre Chaï avec Chatte, commune du canton de St marcellin...
  • "comègue": comme ça. Exemple : "mets-le comègue, ça marchera mieux".
  • "comaze": cf "comègue".
  • "avoir le démon": être dégouté, dépité. Ex: "Il faisait super beau, mais une fois en haut de la Croix, les nuages se sont ramenés et il s'est mis à grêler, j'avais trop le démon". Peut être abrégé en "avoir trop le dem's"
  • "pleuvoir des queues de Garenne": pleuvoir abondamment. Ex: "P'tain il pleut des queues de Garenne" (Réference à une queue de lapin de Garenne).
  • "...ou pas": ce qui prouve que l'Isère n'est pas loin de la frontière suisse, il est parfois lent à se décider : "C't'aprèm', je vais aller au ciné... ou pas."
  • Cafi (ou claffi): Excessivement plein, rempli. Ex: "Les pistes de ski etaient cafi de lyonnais"
  • Aplater: Ruer de coups. Ex: "J'vais l'aplater lui si il continue à me casser les c*******"
  • Chaler : transporter sur son vélo "vas y, grimpe je te chale jusqu'au bahut"
  • Biasse : Sac a dos "vas s'y ramasse ton biasse et on se taille"
  • Biclou : (ou clou) vélo "ou t'y a mis ton biclou?"
  • "envoyer du bois" : généralement utilisé en montagne, à la même sauce que "envoyer du gros". "J'ai matté les sortie sur skitour, ça avait l'air 'gavage', on est monté à chamechaude et ça envoyé du bois! par contre j'ai niaqué ma semelle sur un caillasse, trop l'démon!"
  • quinquin : fatigué "jsuis quinquin les gars! j'vais m'y rentrer."
  • Prendre un coup de taffu: prendre une decision spontanée, inopinée et souvent folle. Ex: "on a pris un coup de taffu et on est tous parti en boite"
  • De traviôle: De travers. Ex: "t'es bourré ou quoi? tu marches de traviôle"
  • "Envoi le fumier de lapin". Lache toi, t'es Lyonnais ou quoi?!
  • "caillon": Cochon, porc. La seule partie du caillon que l'isèrois consomme est le lard. Le reste est traditionellement échangé avec un savoyard (qui en fera des diots) contre du génépi.
  • "cabouin": la cabanne ou est engraissé le caillon. Faut bien veiller a pas qu'y s'échappe.
  • "s'enpianger": Se prendre les pieds dans quelque chose et trébucher.
  • "bugner": Sur la route percuter quelquechose et abimer sa carrosserie; Ex: "y a un lyonnais qu'y m'a bugné, on a pas idée de rouler si mal quand même..."
  • "tonche" : une éraflure, un emboutissement : "regardes-y ma caisse la tonche que j'y ai faite"
  • le "s" de "villard de lans" ne se prononce pas, celui de "lans en vercors" oui. Seul le Parigot ou le lyonnais est assez con pour dire "villard de lansssse".
  • Seul le Grenoblois vois l'accent circonflexe virtuel sur le "o" de crolles. Le Lyonnais ne sais pas qu'on dit "craule" et non pas "crol".
  • "U2" : Avant d'être un groupe rock, le grenoblois sait que c'est le vrai nom de la rocade sud. A noter que le pur Grenoblois sait aussi que l'U1 était le nom du bout d'A48 qui arrive porte de France. Enfin, il faut savoir qu'un groupe de zic Grenoblois à pris le nom de "rocade sud" mais n'a pas eu le même succés que son homologue.
  • "Chailles" : dents, ex : "Avoir mal aux chailles"... Pas de rapport avec "partir à chailles" qui veut dire partir loin...
  • "Cagnard" : Soleil, ex : "Y'avait un d'ces cagnard à la croix c'matin" (référence au haut des pistes de Chamrousse)
  • "Doryphore" : Lyonnais. ex : "'fait chier, les doryphores sont en vacances cette semaine, ça va être le bordel sur les pistes". Certains "autres" isèrois peuvent employer le terme pour designer tout type d'isérois grenoblois... surtout quand celui ci s'installe en masse dans son coin pour fuir les prix exorbitants de l'immobilier de l'agglo. Exemple: "A Tullins y a plus que des Doryphores de toute façon"
  • "chaines" : ustensile metallique que le Lyonnais mets autour des roues de sa bagnole dans les rues de Grenoble quand les sapins de Chamrousse sont blancs.
  • "le daubé" : Petit journal local où c'est marqué "Dauphiné libéré" dessus.
  • "Niouler" : Gosse qui se plaint, pleurniche, fait un petit caprice. Ce type d'enfant plutot "penable" (on ne dit pas pénible en isére mais "penable" en insistant bien sur le a) est appelé "nioulard" ou plus simplement "merdeux". Ex: "Quelle penable ta merdeuse, elle a nioulé tout tantot".
  • "Tantot": Après midi.
  • "Chaume": Sieste. Exemple: "Mais qu'ils sont penables! Mets tes merdeux à la chaume qu'on ait un peu la paix!!"
  • "Marave": Baston, bagarre. Par extension "maraver" mettre une trempe à quelqu'un. Exemple: "C'ui là si je l'attrape je lui marave sa gueule!"
  • "Se viander": tomber, se ramasser la g.... , généralement en clou. "Je m'suis viandé en descendant Laffrey. Mais c'est pas trop grave quand même"

Spécialités gatronomiques

  • Antésite: Comme le Coca Cola cette boisson fut d'abord conçue pour être un médicament. A la différence du Coca Cola, l'antésite a bien le gout d'un médicament.
  • Bleu de Sassenage: Aurait du s'appeler Bleu du Vercors. Mais les habitants du Plateau n'ont jamais accepté que cette pâte à dentifrice bleutée porte leur nom.
  • Cardon : Légume de la famille des légumes sans gout (voir salsifis, blettes....) qui sert d'excuse aux isérois pour manger de la crème dans laquelle on trempe généreusement le dit légume, se dit aussi d'une personne qui a mauvais caractère.
  • Chartreuse: Liqueur faite par des moines muets dont forcément la recette est secrète. Il existe deux couleurs: la Verte pour les Hommes et la Jaune pour les Femmes et les Gonzesses... sans compter l'Elixir qui ne sert qu'à ranimer les morts.
  • Gateau de Savoie: Etouffe-chrétien importé de Savoie voisine qui peut se conserver des semaines et se trempe bien dans le café le matin.
  • Génépi: Liqueur du même nom que la plante entrant dans sa composition. Clé de voute de l'activité de contrebande iséro-savoyarde.
  • Gratin Dauphinois: Patates trempées dans de la crème et cuites trop longtemps. Les étrangers cuisent moins et doivent ajouter du fromage râpé pour la couleur.
  • Marquisette: Vin blanc sucré, aromatisé et chaud, qui sévit dans beaucoup de fêtes locales (par exemple dans les vogues organisées par les conscrits). Attention, la legende dit que les conscrits urinent dans la marquisette avant de la servir a la buvette (pour lui donner un coté chaud). Les gueules de bois suite aux cuites prises à la marquisette peuvent durer des semaines.
  • Noix de Grenoble : comme son nom l'indique, noix qui pousse à Vinay. Il n'existe aucune autre noix digne d'être consommée en dehors de la noix de Grenoble.
  • Petafine (ou ptafine): plat traditionnel du Dauphiné qui se présente sous la forme d´une crème fabriquée à base de restes de fromages et d´eau-de-vie. Plutot costaud! A tartiner sur du bon pain.
  • Pogne: Brioche etouffe-chrétien importée de Dromadairie voisine qui peut se conserver des semaines et se trempe bien dans le café le matin.
  • Ravioles: Raviolis sans viande. Forcément c'est moins bon mais ça cuit plus vite
  • St Marcellin: Fromage isérois puant et dégoulinant vendu exclusivement aux lyonnais.
  • Vin de noix: Noix pas mures trempées dans du vin et du sucre. A défaut de désaltérer peut aussi servir de dégripant et d'anti rouille.
  • Vin chaud de Lesdiguières: Mélange à base de canelle et d'eau de vaisselle tiède qui sert à réchauffer les gars assez fous pour aller voir le FCG en hiver.
  • Vin de Savoie: Vin dont les seules bouteilles pouvant être comparées à du vin sont celles issues de vignes iséroises (commune de Chapareillan)
  • Gnole : Liquide incolore à peine alcoolisé utilisé longtemps comme complément alimentaire dans le biberon des jeunes dauphinois.

Surnoms donnés des isérois

  • "38 de malheur": Surnom utilisé par les savoyards. Fait référence à l'habitude qu'ont les isérois d'aller skier en Savoie quand à mi-saison ils en ont ras-le-bol de passer la moitié de leur dimanche derrière une voiture lyonnaise pour monter à Chamrousse.
  • "Anoraks": Surnom utilisé par les lyonnais. Fait référence à l'habitude locale de s'habiller 6 mois sur douze comme si on allait skier. (oui bon c'est vrai que la population dite "étudiante" skie effectivemment 6 mois sur 12...)
  • "Bruleurs de Loups": Fait référence à une vieille technique d'extermination des meutes de loups. (en gros vous attirez la meute dans un cul de sac et vous y mettez le feu, ils étaient fun nos anciens, hein?). Aujourd'hui utilisé comme surnom par l'équipe de hockey grenobloise (qui joue -pas trop mal en général- sur la Patinoire portant le nom ridicule de "Pole Sud").
  • "Ours": Surnom utilisé par les 90% d'isérois planards pour désigner les 10% des isérois qui font l'entretien de LEURS pistes de ski. Surnom également utilisé par l'équipe de hockey de Villard-de-Lans (qui joue -très mal en général- dans un vaste hangar réfrigéré).
  • "Planards": Surnom utilisé par les 10% d'isérois vivant en montagne pour désigner les 90% d'isérois qui ne cessent de parler de LEURS montagnes comme si c'était effectivement les leurs.
  • "Quechuas" : Surnom utilisé par les lyonnais, en référence à la célèbre ligne de vêtements d'une non moins célèbre chaîne de magasins de sport. Se veut un rappel malicieux à l'élégance toute relative des autochtones du 38 (voir "anoraks" "étudiant" et "ingénieur").

mardi 20 novembre 2007

Premières courbes sur le nouveau continent!!!

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Comme le titre l'indique, on a enfin tracé nos premières courbes au Canada. Maintenant qu'on a nos skis il fallait bien commencer à les amortir.

Au départ, avec Fred et Benoit, nous avions l'idée d'aller à Castle Mountain Resort pour faire une petite randonnée tout en explorant le domaine skiable. Par sécurité avant de partir on charge les skis dans la voiture, il aurait été de ne pas les avoir sous la main si les conditions étaient favorables.

On part le samedi vers midi et après une grosse heure et demi de route on arrive à Castle Mountain, la station la plus proche de Lethbridge. Bon quand on arrive c'est un peu le choc. Lorsque l'on dit stations de ski dans les Alpes, on pense tout de suite à de grands immeubles assez moches, des chalets, et surtout pas mal de magasins. Ici ce n'est absolument pas le cas, le village est perdu au milieu de la forêt, il y a une grande place qui doit servir de parking, ensuite il y a peut être à tout casser une trentaine de chalets, un magasin de ski, un bar et quelques caravanes postées dans la forêt. La simplicité par excellence!!!
L'explication à tous ceci, c'est qu'elle ne date que d'une dizaine d'année et cela ne fait que 5 ans qu'elle se developpe vraiment.

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Le parking



En arrivant le ciel est pas mal bouché et les sommets sont bien cachés, donc pas moyen de savoir ce qu'il en est exactement de la neige. Au niveau de la station, il y a quelques reste de chute mais sans plus. On décide alors de monter sur une piste pour faire un petit tour. Mais les quantités de neige ne sont toujours pas énormes. Il tombe un peu de neige mais sans plus. On fait alors demi tour, la nuit va bientôt tomber et il faut trouver un endroit où dormir. Par chance on trouve un camping fermé avec de petite maison (ouverte) dans lesquelles on peut faire du feu, le top pour dormir.

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Les sommets bien bouchés



Le lendemain matin, au réveil le temps est un peu meilleurs. Le ciel est légèrement voilé mais les nuages se sont décrochés des montagnes. Finalement on voit le sommet du Gravenstafel Ridge (2389m), qui est le sommet de la station, et Mount Haig (2612m), qui se situe juste à côté. Les conditions n'ont pas l'air d'être trop mauvaise en haut, on voit les cailloux, mais il y a de jolis endroits bien blanc. On décide donc de prendre les skis, au pire ont les aura monté pour rien.

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La caisse des remontée et le Mont Haig en arrière plan



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Les pistes de skis vu d'en bas



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Les préparatifs avant le départ



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On y voit un peu plus clair le dimanche!!!



On suit tout le long un chemin qui mène au Gravenstafel Ridge et pour notre plus grand plaisirs la couche de neige augmente au fur et à mesure que l'on monte.

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Les deux Frenchies avec leurs skis sur le dos...



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...et le troisième pas bien loin derrière



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Fred qui a chaussé les peaux



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et les deux autres qui galèrent à pieds!!!



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Le chemin qui nous aura un peu sauvé quand même



Finalement en arrivant à côté de la gare d'arrivée du dernier telesiège, il y a environ 30 à 40 cm de neige par endroit, largement suffisant pour skier. Mais il reste encore à monter au sommet pour pouvoir faire quelques photos et commencer et une vrai descente à ski! En fait le accumulations de neige sont surtout dut au vent qui souffle pas mal.


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La preuve en image du vent qu'il y a...



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Encore limite en neige par endroit



Une fois au sommet du Gravenstafel Ridge, on a le droit à un beau panorama des Rocheuses

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La plaine n'est jamais bien loin



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Les Rocheuses dans toutes leurs splendeurs



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Le Mont Haig



Viens ensuite le moment fatidique : le chaussage des skis.

Benoit envoie les premiers virages...

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... et les premières chutes

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Ensuite viens le tour de Fred

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Et enfin moi avec mes nouveaux jouets

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Viens ensuite le moment de la redescente.

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Petit apercu de ce que l'on a descendu



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La descente skis sur le dos



Finalement une bonne journée pour la première de la saison. Bien content de mon investissement de la veille mais vivement que la neige tombe en abondance histoire de les tester dans de vrais conditions.