jeudi 1 novembre 2007

Le Taillefer

Le Taillefer se situe dans l’Oisans, mon très cher pays. C’est un petit massif montagneux qui borde la partie basse de la vallée de la Romanche, dans laquelle j’habite. Mais c’est aussi le nom du point culminant de ce même massif. Je vous en parle car c’est dans ce dernier que je passe la plus grande partie de mes étés. La montagne étant constituée de plusieurs alpages on trouve deux villages, d’un côté le Poursollet (1650m) et de l’autre la Barrière. Le Poursollet se situe au pied du sommet du Taillefer, alors que la Barrière est un peu plus haut au pied du Grand Galbert(2561 m), autre sommet du massif mais nettement moins haut.

Comme nous avons un chalet au poursollet, c’est assez simple pour moi de monter et de rester quelques jours voir semaine en été.


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Le massif du Taillefer



Le massif est surtout connu pour ses randonnées en été comme en hiver. La plus connue étant celle qui consiste à traverser le massif dans sa longueur. Le départ se fait en général quelques kilomètres en amont du Poursollet au niveau de Combe Oursière (1600m) ou du prés des Dames. Je dis bien généralement car il est possible de l’attaquer par l’autre côté en montant par le lac Fourchu et le col du Grand Vent, mais la montée se fait dans une clapière et ce qui n’est vraiment pas très agréable et en générale il n’y a que les pinpins qui montent par ce côté.

En partant de Combe Ourisère la première demi heure de marche est vraiment très raide car on suit une combe assez étroite et dans laquelle le chemin ne fait que très peu de virages. En générale la montée à cet endroit paraît longue, c’est pourquoi il est possible de suivre un autre chemin qui est nettement moins raide mais qui demande de s’arrêter un peu avant en voiture.

La plus grande partie de cette montée se fait dans la forêt, mais au bout d’un moment on en sort et la pente se radoucie très nettement et finalement on arrive dans de grands prés. Cette partie là est très agréable car la pente est douce et on arrive rapidement au lac Brouffier (2115m). A cet endroit le paysage est vraiment très beau car on domine la station de la Morte et on peut voir le bassin grenoblois et le Grand Serre, quand le temps s’y prête bien sur, parce que la Morte est plus réputée pour son brouillard plus que pour sa neige … Le Lac de Brouffier est un petit lac qui se situe au pied d’un cirque glacière : Le Pas de la Mine, et dans lequel on peut pêcher. J’aime beaucoup venir à ce lac car il est vraiment très beau et le cirque qui le domine donne vraiment une impression que la montagne domine. A coté du lac se situe un refuge qui permet aux personnes souhaitant faire le Taillefer en deux jours de passer la nuit.


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Le Grand Serre au dessus de la Morte



Lorsque l’on continue le chemin en direction du Pas de la Mine, il est possible de bifurquer et de couper à travers les prés afin d’aller voir un lac glacière : le lac la Courbe. Il n’est pas très grand mais permet d’avoir un joli panorama sur le Poursollet. Par contre après il faut revenir en arrière pour retourner en direction du Pas de la Mine, afin de monter et se retrouver sur les crêtes de Brouffier. De là on a encore un jolie panorama sur le bassin grenoblois et sur une partie de la Mathésyne.


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Le Lac la Courbe



Du replat qui se situe sur le Pas de la Mine, il reste à monter encore un peu pour pouvoir rejoindre les arrêtes du Taillefer. Lorsque l’on est sur ces arrêtes, je dirais que c’est ici la partie la plus délicate car on se trouve sur un « sentier » qui suit des arrêtes pas très large. Cela n’a rien de difficile, un peu de prudence est de mise. Le long des arrêtes on peut apercevoir à un moment une croix qui rend hommage au Sergent Pinelli. Bon désolé je ne me souviens plus ce que ce militaire a fait, mais la croix est belle est bien là...


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Le Poursollet depuis les crêtes



Après les arrêtes on arrive sur un gros dôme de pierraille que je trouve assez impressionnant quand on sait qu’il est surtout dût à la foudre En effet la foudre tombe souvent dessus car le massif est très ferreux. Là il n’ya plus de danger, pour dérocher il faut vraiment le vouloir.


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Le dôme et la couleur caractéristique de la rouille



Bon il faut toujours continuer le chemin pour arriver enfin au pied du grand Taillefer (2857 m) où l’on trouve notamment un grand névé, qui depuis quelques années commencent à vraiment faire la tête. L’inconvénient de ce sommet est qu’il n’y a qu’un chemin de montée et de descente, mais il donne une très belle vue sur une grande partie de l’Oisans. Au sommet on trouve ce que l’on appelle les marmites, en réalité c’est une statue en ferraille représentant un religieux devant une marmite. Bon après je ne connais pas l’histoire de cette statue, vous ne m’en voudrez pas...


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Les marmites



Généralement après une séance photos et un petit casse dalle, c’est la descente, dans un premier temps par le col du Grand Vent (2601 m) en direction du plateau du Fourchu et du lac Fourchu, et ensuite en direction du Poursollet. Le col est en fait entouré d’un côté par le petit Taillefer (ou Culasson) et de l’autre par la Pyramide(2839 m). Je trouve la descente toujours un peu longue à cet endroit car ce n’est que de la pierraille qui ne tient pas trop.


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Le lac Fourchu depuis le col du Grand Vent



Après une bonne heure de marche on arrive au lac. Le lac Fourchu est comme son nom l’indique « fourchu », c’est le plus grand lac du massif et aussi je pense le plus profond. Il est très bien pour pécher mais le plateau étant très venteux, ca devient vite galère. Mais lorsqu’il fait beau, il est magnifique… c’est ce qui en fait un attrait pour les touristes qui veulent avoir un beau paysage sans beaucoup marcher.

La fin de la randonnée se finit par la redescente vers le Poursollet, pour faire une bonne bouffe au chalet, avec la satisfaction d’avoir passé une bonne journée. Que du bonheur.

Bon c’est tout pour cette fois, faut bien que j’en garde u peu pour une autre fois.



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